Newsletter août 2019

Chouette des brebis

Chouette des brebis, une méthode ancestrale remise à l'ordre du jour

paturage noyer

Ayant toujours en tête d’améliorer nos méthodes de travail, de répondre aux enjeux environnementaux et d’apporter le meilleur de nos fruits, nous sommes toujours à la recherche de nouveauté. C’est pourquoi, la consommation de l’herbe par les animaux apparaît alors comme une solution éco-responsable à exploiter. On vous explique !

Un partenariat gagnant-gagnant !

Pour la première fois en collaboration avec un éleveur d’ovins, nous avons introduit au printemps plus de 80 moutons dans nos noyeraies en conversion bio. A l’aide d’enclos nomades, la noyeraie a été découpée en plusieurs petites parcelles. Les moutons restent en moyenne une dizaine de jours sur chaque paddock d’une surface de 2 hectares. Cette rotation assure une pousse régulière et garanti une herbe de qualité pour nos hôtes.

Une méthode ancestrale remise à l’ordre du jour

Un désherbage naturel

Le pâturage des moutons est une alternative au désherbage mécanique et chimique. Il permet de réduire la main-d’œuvre et l’utilisation d’herbicides, sans avoir d’effet négatif sur la structure et la fertilité du sol, bien au contraire. La présence des moutons limite fortement les risques de développement de plantes indésirables.

Une fertilisation naturelle

En broutant, les moutons amendent eux-mêmes une partie du terrain. Riche en matières végétales, les déjections animales contiennent un fort taux d’éléments fertilisants. Elles apportent de la matière organique (minéraux, phosphore, magnésium, calcium et azote) qui favorise l’activité biologique du sol. Les minéraux rendent l’herbe nourrissante et appétissante, permettent une augmentation de la fertilité des sols et donc un apport moindre en engrais.

Les moutons, une main d’œuvre à part entière

Jusqu’à ce printemps 2019, nous avions pour habitude de passer le broyeur au moins 4 fois en période estivale. La mécanisation du désherbage se répercute sur différents postes de l’exploitation. L’introduction des moutons réduit incontestablement le travail du sol, coût de la main d’œuvre, coût du carburant, amortissement du matériel.

Un équilibre entre agriculture et biodiversité

Depuis l’entrée des moutons, nous constatons une réduction des dégâts provoqués par différents nuisibles. Par exemple, le piétinement des moutons contribue à détériorer les galeries de campagnols, et une forte pression de pâturage les expose à leurs prédateurs naturels (renards et rapaces). Cet effet positif sur les ravageurs apporte une réelle réponse naturelle.

Et voilà, comment des savoir-faire ancestraux participent à la restauration d’une continuité écologique tout en alliant des préoccupations économiques. A présent, les brebis sont parties dans d’autres contrées lointaines. Il se dégage de cette première expérience une grande satisfaction que nous souhaitons conforter pour l’avenir de nos noix.

Je goûte

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